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1823. Thiersch, Werth der Schilderungen des Philostratus von wirklichen Gemälde. Tübing, Kunstblatt, 1828, p. 65 et suiv.
1828. Wiedasch, Panthia, ein Gemälde aus Philostrati sen. Imag., II, 9 ; Allg. Schulzeit., 1828, II, Nr. 46 et 47.
1836. Passow Frz., Ueber die Gemülde des älteren Philostratos, dans Zeitschrift f. d. Alterthumsw, 1836, N. 71, 72, 73. Études reproduites dans les Mélanges du même auteur publiés à Leipzig, 1843.
1847. Ed. Müller, Histoire de la Théorie de l’art chez les anciens (en allemand), II, 315, 327.
1844. Kayser, De pinacotheca quadam Neapolitana. Heid.
1860. Friederichs, Die Philostratischen Bilder, Erlangen. Étude intéressante sur les tableaux de Philostrate ; mais l’auteur, qui conteste l’authenticité, est peu difficile sur le choix des arguments. Friederichs connaît bien l’antiquité figurée, mais il confond trop les époques ; il compare les tableaux de Philostrate aux œuvres classiques, et comme celles-ci lui paraissent de beaucoup supérieures par l’invention et la composition, il en conclut que jamais peintre n’a pu concevoir les tableaux décrits par le sophiste. Il aurait peut-être raison s’il s’agissait d’un contemporain d’Apelle ; mais des peintures décrites sans nom d’artistes par un sophiste, du IIIe siècle, ne peuvent guère avoir été exécutées longtemps avant cette époque. En tout cas, il est possible qu’elles soient contemporaines de Philostrate lui-même.
1861. Brunn, Die Philostratischen Gemälde gegen K. Friederichs vertheidigt. Étude publiée dans la Revue de Fleckeisen, et tirée à part. — L’auteur, très versé dans la connaissance de l’antiquité figurée, combat pied à pied toutes les assertions de Friederichs. Sur certains points, il nous paraît trop absolu ; d’ailleurs nous nous plaisons à reconnaitre tout ce que nous devons à cette savante étude.
1863. Friederichs, Nachträgliches zu den Philostratischen Bilder. L’auteur se défend contre Brunn du reproche de légèreté ou d’ignorance. Le débat d’ailleurs porte sur des points de détail.
1867. Matz, De Philostratorum in describendis imaginibus fide. Ouvrage écrit en latin, et de lecture difficile. L’auteur a étudié particulièrement la description d’objets d’art, ecphrasis, chez les anciens ; il montre le lien qui existe entre cet exercice d’école et les descriptions de Philostrate ; il croit pouvoir en tirer la conclusion que Philostrate a décrit des œuvres imaginaires ; il accorde seulement à Brunn que le sophiste a pu s’inspirer d’œuvres réelles qu’il aurait vues en divers endroits.
1861 et 1871. Brunn. Réponse à Friederichs et à Matz, dans le supplément du journal de Fleckeisen, 1861 et le journal lui-même, 1871, Heft 1 et 2.


FIN