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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/104

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PROMENADE


Il serait inconvenant qu’une jeune fille, ou une femme encore jeune, se trouve à la promenade, en la seule compagnie d’un homme, « qui n’est ni son père, ni son frère, ni son mari »[1].

Lorsque les élèves d’une classe vont en promenade, ils cèdent le fond du trottoir aux personnes qu’ils rencontrent sur la rue ; ils se mettent en ligne simple, l’un derrière l’autre, afin de laisser plus d’espace aux autres personnes.

Étant en voiture, ou en automobile, si vous rencontrez une personne amie, il vaut mieux vous contenter d’un salut amical, en passant, que de vous arrêter pour lui parler, à moins que ce ne soit pour l’inviter à monter avec vous.

Les places d’honneur sont celles du fond. Les jeunes gens ne souffrent point que les prêtres, les dames et les vieillards occupent le rebours, tandis qu’ils seraient au fond.

Un homme, accompagnant en voiture une dame seule, occupe le rebours, à moins que sa compagne insiste pour le faire asseoir auprès d’elle ; ce qu’une femme polie ne manque jamais de faire.

  1. Mgr Th. G. R.