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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/142

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La marraine se rend auprès de la mère, lui offre ses félicitations et ses meilleurs vœux, à l’adresse du nouvel hôte de la famille. Elle est enchantée de voir son filleul — qu’elle trouve toujours joli !…

Bien que le choix d’un nom à donner à l’enfant soit souvent laissé au parrain et à la marraine, il semble bien pourtant qu’il appartient aux parents d’exprimer, les premiers, leurs désirs à ce sujet. En tous cas, on se garde bien d’imposer un nom à l’enfant, sans les avoir consultés auparavant. Il faut éviter de donner des noms bizarres, qui ne permettraient même pas à l’enfant d’invoquer un saint patron au ciel.

Pour se rendre à l’église, la dame qui porte l’enfant occupe le fond de la voiture avec le père ; le parrain et la marraine occupent le rebours.

Le parrain paie les frais du baptême, sonneries des cloches, etc. En plus, il est d’usage qu’il offre un cadeau à sa commère, à son filleul, et à la mère de l’enfant.

À sa commère, le plus souvent, il enverra « la traditionnelle paire de gants, » ou autre article à son choix, accompagné de boîtes ou sacs de bonbons.