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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/143

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Au filleul, il offre soit un couvert d’enfant, un gobelet d’argent, etc. ou encore une somme d’argent assez ronde, s’il est riche et qu’il s’agisse d’une famille pauvre.

À la mère de l’enfant, il envoie des boîtes de bonbons. Ces boîtes ou sacs de dragées, offerts à l’occasion du baptême, peuvent être enjolivés de ruban bleu, si c’est un filleul, et de ruban rose, si l’enfant est une fille.

La marraine n’est tenue qu’au cadeau à son filleul, qui peut aussi être une petite pièce d’argenterie réservée à son usage ou encore, une jolie robe longue, un couvre-pieds de berceau, etc.

Il est d’usage qu’à la naissance d’un premier enfant, si c’est un garçon, la marraine soit la mère du père, et le parrain, le père de la mère ; si c’est une fille, cet honneur échoit à la mère de la mère, au père du père.

Le parrain et la marraine prennent ordinairement le souper chez les parents de l’enfant.

Quelques jours après la cérémonie du baptême, le parrain est tenu de faire visite à sa commère. Tous deux doivent une visite à la mère de leur filleul.