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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/154

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ŒUVRES DE BIENFAISANCE


Elles sont nombreuses, en notre pays, les associations, les organisations charitables ! Il y en a de toutes sortes ; et chacun s’y prête avec une admirable complaisance. Sous une forme ou sous une autre, elles sont d’un précieux secours, pour le soutien de nos églises, de nos écoles, de nos institutions, et le soulagement de toutes les misères.

On trouve, chez nous, moyen de faire la charité en s’amusant ! Chaque centre, chaque paroisse, a, ce que l’on pourrait appeler à juste titre, « ses clubs de charité. » On y donne des amusements variés, et toujours honnêtes ; la modeste contribution qu’on y verse est, aussi toujours, employée au bien.

On y organise des bazars, des banquets magnifiques ; des fêtes champêtres, dont la renommée n’est plus à faire. On y donne des séances dramatiques, musicales, qui sont d’un véritable régal artistique… On y fait souvent la partie de cartes, suivie d’un joyeux réveillon aussi excellent que délicat… Puis il ne faut pas ou-