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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/167

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lité, c’est une marque de respectueuse déférence de demander aussi leur bénédiction.

Bon nombre de familles ont la pieuse et louable coutume d’aller, au premier de l’an, s’agenouiller aux pieds de leur Pasteur, en sollicitant sa bénédiction.


Parents et enfants, frères et sœurs, se donnent l’affectueux baiser du jour de l’an en échangeant leurs vœux et souhaits de bonheur pour la nouvelle année.

Le jour de l’an est aussi le jour des étrennes ! Les enfants, qui sont toujours privilégiés, après avoir reçu à Noël « les présents du Petit Jésus, » reçoivent le premier janvier, les cadeaux de leurs parents. La coutume canadienne veut que les cadeaux et souhaits de la saison soient offerts au jour de l’an et non à Noël.

Les visites du jour de l’an sont d’une obligation rigoureuse ; on ne peut s’en dispenser sous aucun autre prétexte, que celui de la maladie. Ces visites sont très courtes, parce que chacun en a beaucoup à faire.