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Pas de critiques de la femme envers son époux, du mari envers son épouse. L’harmonie, la belle entente sont avec le bon exemple, ce qui contribue le plus à la bonne éducation des familles.

L’autorité des parents doit être ferme, tempérée de douceur, de bienveillance, de bonté. « Autorité tendre, de sorte que, tout en les aimant, en les respectant, les enfants soient à l’aise avec eux »[1]. Rien de plus pénible qu’une pauvre femme qui craint son mari, des enfants qui ont peur de leur père !!

Pères et mères veillent avec soin à ce que leurs enfants observent entre eux les règles de la politesse et du savoir-vivre. La famille, c’est le monde en petit ; on s’y prépare pour les luttes et les combats de la vie. C’est là, que se façonnent les âmes, que se forment les caractères.

  1. Mgr Th. G. R.