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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/28

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Notre bambin arrive à la maison ; entrons avec lui. Voyez comme il a du savoir-faire déjà.

Avant d’entrer, il s’assure que ses chaussures sont propres pour ne pas salir le plancher.

Si la boue s’est attachée à ses caoutchoucs, il a soin de les enlever.

En entrant, il enlève son chapeau.

Si sa maman se trouve dans l’appartement, il dit : « Bonjour maman », et de même aux autres personnes.

Il met de suite ses livres et ses habits à leur place respective.

Il court embrasser sa petite sœur, encore au berceau ; il voudrait bien la prendre, l’emporter avec lui, pour jouer ; mais comme sa maman dit que ces sortes de poupées sont bien fragiles et qu’il ne veut ni la briser ni la casser, il s’éloigne, à regret, mais sans pleurer ; car il a appris à toujours obéir simplement.

Quand il demande quelque chose, c’est toujours : Voulez-vous ! S’il vous plaît ! Et non pas : Je veux ceci, je veux cela.