Aller au contenu

Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Il sait que l’on donne, et que l’on reçoit toujours un objet de la main droite.

Quand on lui accorde une faveur ou qu’on lui donne quelque chose, il dit toujours : « Merci. »

Si on lui parle, il répond : Oui Monsieur, oui Madame : et jamais un oui ou un non tout sec.

Au jeu, avec ses petits camarades, il cède volontiers une place qu’il aime ou son jouet favori.

S’il reçoit des bonbons ou quelques friandises, il s’empresse d’en offrir aux autres et ne se sert que le dernier.

Il est propre de ses habits ; sa figure et ses mains sont toujours nettes.

Il sait qu’il ne doit pas mettre ses doigts dans son nez, ni dans sa bouche.

Qu’il faut ouvrir et fermer doucement les portes.

Que s’il passe par une porte, auparavant fermée, il doit la fermer aussi.