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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/33

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LA JEUNE FILLE AIMABLE


La jeune fille aimable est à la maison paternelle, ce qu’est la fleur à nos parterres, le plus bel ornement, par sa grâce personnelle, le charme de ses qualités naturelles ou acquises, sa distinction parfaite !

Sa gaieté en est le clair rayon de soleil ! Autant cigale qu’abeille, c’est elle qui égaye le logis tout en secondant sa mère dans l’accomplissement de ses multiples devoirs de maîtresse de maison.

Plus que tout autre, elle est ingénieuse à plaire et son cœur affectueux et bon, lui un fournit de nombreux moyens.

D’un dévouement joyeux et sans égal, elle sait se gêner, s’oublier pour les autres… elle a des délicatesses exquises et raffinées… des sacrifices ignorés… mais féconds.

Fidèle à tous ses devoirs, la jeune fille aimable excelle encore dans la pratique de la piété filiale. Auprès de sa mère, elle est une