Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

intempéries des saisons, tant des atteintes du froid que des ardeurs du soleil.

— Pourquoi s’habille-t-on ?

— L’habit est l’enveloppe du corps humain, lequel est le temple du Saint Esprit, et la demeure de l’âme.

Les vêtements sont un abri, un préservatif contre les convoitises et les passions. L’homme déchu, ayant perdu son vêtement d’innocence, cherchait en vain à fuir le regard de son Créateur ; il voulut cacher sa honte, il comprit la nécessité de se couvrir !

— Pourquoi s’habille-t-on ?

— La présence de Dieu et des anges, le respect de soi-même et des autres, en seraient une des nécessités premières ; la décence, la modestie, le sentiment de l’honneur et de la dignité personnelle en font une obligation !

Les vêtements réhaussent les charmes naturels ; le choix judicieux des modes adoptées révèle le bon goût et donne une apparence plus avantageuse.

Les mêmes modes ne sauraient convenir également à tous genres de personnes. Il faut