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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/62

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éviter de porter des vêtements trop étroits, moulant de trop près les formes du corps, qu’ils doivent plutôt dissimuler.

Les couleurs criardes, trop voyantes, et les surcharges de garnitures sont contre le bon goût.

Les bijoux sont de riches parures, qui conviennent mieux aux dames qu’aux jeunes personnes, pour qui, ils semblent un peu lourds.

La grâce printanière de la jeunesse vont mieux que tous les artifices ; elle n’a besoin, pour être charmante, que d’un vêtement simple et modeste. Une jeune fille peut, sans doute, porter quelques bijoux délicats ; mais elle évite, dit-on, d’être montée comme une chapelle antique, ce n’est pas de son âge.

Une jeune fille bien élevée, évite de porter des toilettes plus riches que celles de sa mère.

La mode est changeante ; mais il importe de toujours conserver dans sa tête, assez de lucidité d’esprit pour comprendre le sens étymologique des mots, qui désignent chaque partie des vêtements. Ainsi, on se souviendra, qu’un collet de robe, en est la partie qui entoure le