Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les vêtements de dessous doivent être l’objet d’un soin particulier. Il vaut mieux avoir moins de robes et de chapeaux et être abondamment pourvue de lingerie.


La manière de se coiffer est d’une grande importance ; chacun adopte le genre qui va le mieux à sa figure.

La chevelure est à la femme, une auréole, un diadème plein de grâce ! Si une belle chevelure est souvent l’encadrement d’un joli visage, elle ombrage aussi, fort avantageusement, celui que « dame nature » semble avoir moins favorisé de ses dons.

L’ondulation naturelle de la chevelure, sa charmante irrégularité, vaut mieux que tous les artifices de la plus habile coiffeuse.


L’usage des parfums doit être discret et modéré. On les choisit plutôt doux et de bonne qualité. On emploie beaucoup les petits sachets parfumés, dissimulés çà et là dans les tiroirs, entre les pièces de lingerie, qui s’imprègnent d’agréable senteur, tout en se préservant de la présence désastreuse des insectes malfaisants.