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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/63

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cou, et qu’il doit être placé au bon endroit… que les manches servent à couvrir les bras, et que, si on a le moyen de se procurer un habit complet, on ne doit pas sortir à moitié-vêtu !…

C’est une erreur de croire que les tissus transparents couvrent suffisamment ; tandis qu’ils supposent une jolie robe de dessous, riche et élégante, qu’on veut laisser voir.

Bien que la chose ne date pas d’hier, et que personne ne puisse l’ignorer, faudra-t-il dire, ici, que le pantalon est un vêtement masculin ?… et qu’une jeune fille vraiment honnête et respectable, consciente de son honneur et de sa dignité, ne se montre pas, dans un tel accoutrement !… Ce serait d’une grave inconvenance, réprouvée par la pudeur. Elle ferait rougir ses compagnes ! Les jeunes gens, en contact avec elle, la traiteraient en camarade, et sans lui témoigner le respect et les égards dus aux personnes de son sexe.

La modestie est la plus belle parure d’une jeune fille. « Que votre modestie soit connue de tous ! »[1].

  1. St Paul