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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/86

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Ayez toujours une mise simple pour vous présenter chez eux. Que votre passage y laisse non-seulement le bienfait, mais la joie, le rayonnement de votre bonté compatissante. Ce n’est pas seulement avec de l’argent que l’on s’attache les cœurs. Oh ! non ! Si vous avez de la fortune, très bien : montrez-vous généreux ; c’est votre devoir, et cela porte bonheur. Il ne s’agit cependant pas toujours de puiser dans sa bourse pour faire du bien : puisez surtout dans votre cœur ; payez de votre personne, et vous serez étonnés de tout ce que vous pourrez faire pour les Pauvres du Bon Dieu !

Soyez indulgents pour les pauvres, quels qu’ils soient. Songez que la charité a toujours son mérite devant Dieu et que « la manière de donner vaut mieux souvent que ce que l’on donne. »

Les visites du jour de l’an sont et demeurent obligatoires. Elles consistent surtout dans l’échange des vœux et souhaits pour le bonheur et le succès de la nouvelle année.