Page:Une page d'histoire (éd. Lemerre, 1886).djvu/41

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V


On a d’elle et de son frère quelques rares lettres imprimées, mais je n’en ai pas vu les autographes. Celles du frère sont ce que devaient être les lettres d’un jeune homme noble de ce temps-là, en passage à Paris. Il l’y appelle « Marguite », au lieu de Marguerite, — abréviation charmante, presque tendre ; mais on ne trouve pas dans ces lettres un seul mot qui indique le genre d’intimité qu’on y cherche. Avait-il l’anxiété terrifiante de voir ses lettres dans les mains qui pouvaient les perdre tous les deux, et la peur