Page:Urfé - L’Astrée, Seconde partie, 1630.djvu/227

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eu faute de desdain pour mespriser ceux qui vous ont adorée. – Et moy, dit Palinice, je sçay encore mieux que comme vous avez tousjours esté tres-fertile en nouveaux desirs et nouvelles affections, de mesme vous n’avez jamais eu faute de paroles pour accuser autruy de vostre faute. Alors Hylas se reculant deux ou trois pas : C’est trop, dit-il,d’avoir agrave; combattre contre trois : les plus vaillants mesme ne le veulent entreprendre contre deux. A ce mot, Astrée, Diane, Phillis,et le reste de leurtrouppe arriverent, et furent cause que ceste dispute prit fin.