à la Sultane, à l’Anglaise, ces tuniques obéissant à la ligne, selon les termes du temps, cette résurrection de l’Olympe, pour tout dire, qui faisait boire l’ambroisie par les yeux ? Reverra-t-on surtout femmes plue agaçantes de coquetterie, plus désirables dans l’impudeur de leur impudence, plus saisissantes ou plus saisissables à volonté ? Fredonnera-t-on de nouveau, par la suite, ce pittoresque couplet de circonstance en 98 :
- Grâce à la mode
- Un’ chemise suffît,
- Un’ chemise suffit,
- Ah ! que c’est commode !
- Un’ chemise suffît,
- C’est tout profit !
Kotzebue, qui traversa Paris à cette époque,
laissa cette note dans ses souvenirs : « J’ai vu le
beau sexe à Paris lutter avec un courage qui tient
du prodige, contre l’intempérie des saisons. La
santé est à la mode maintenant. Les femmes ne se
plaignent plus du vent, on n’entend plus parler de
vapeurs, les belles se portent le mieux du monde :
elles boivent et mangent avec beaucoup d’appétit ;
la migraine ne dérange plus aucune partie. On ne
met plus de rouge, la pâleur est plus intéressante,
on appelle cela une figure a la Psyché. Les femmes
ne se servent plus de blanc et laissent le rouge aux
hommes. »