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La Mie du Poëte

ET LA BEAUTÉ FÉMININE AU XVIe SIÈCLE

J’ayme mieux ma mie, ô gué,
J’ayme mieux ma mie.
(Vieille chanson.)

Dans aucun païs, — si ce n’est asseurément en Italie, — à aucune époque de l’histoire, la femme n’a esté chantée avec plus d’ardente adoration païenne, plus de grâce tendrement amoureuse, plus d’art et plus de sentiment profondément poétique que dans le cours de nostre grand xvie siècle françois. Il y eust vers cette époque une sorte de vigoureuse reflorescence héroïque et semy-gothique dans nostre