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Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/116

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dans le cœur ! » Et si nos pauvres tendresses d’ici-bas peuvent être si douces et si fortes, que dire de l’amour divin, de la révélation d’un Dieu miséricordieux à la créature faite par lui et pour lui ? C’est le cri de Pascal : « Feu… Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix… Dieu de Jésus-Christ… Ton Dieu sera mon Dieu… Oubli du monde et de tout hormis Dieu… Joie, joie, joie, pleurs de joie. »

Saint Paul conclut ainsi : « Nous sommes donc toujours pleins de confiance et nous savons qu’en demeurant dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, car nous marchons par la foi et non par la vue… nous sommes pleins de confiance et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. » (II, Cor., v, 1-10.)

« Christ est ma vie et la mort m’est un gain. J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ écrit l’apôtre quelques années après aux Philippiens, ce qui de beaucoup est le meilleur. » (Phil., i, 21, 23.) Il ne doute donc pas que la mort de celui qui a cru au Christ et l’a aimé ne soit la réunion immédiate avec le Christ ; et voici