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Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/124

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pas tous, mais tous nous serons changés, car il faut que ce corps corruptible… et mortel revête l’incorruptibilité et l’immortalité. » (I, Cor., xv, 42-44, 46, 51, 43.)

Cette transformation commence dès ici-bas : « Lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. » (II, Cor., iv, 16.) Nous portons tous, en même temps que notre mort future, le germe de notre immortalité ; il se développe ou s’atrophie suivant que nous acceptons ou refusons le salut du Christ. Si nous répondons à l’appel divin, nos noms, d’après la belle image de l’Écriture, sont inscrits dans le livre de vie.

Nous échappons à la formidable, à l’écrasante puissance des ténèbres, car nous sommes dorénavant les sujets de Celui dont le règne est amour. Dieu lui-même nous promet l’héritage des saints dans la lumière et nous rend capables d’y participer, mais à quelles conditions ? « Si vous êtes ressuscités en Christ, cherchez les choses d’en haut… Affectionnez-vous aux choses d’en haut… Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » (Coloss., i, et iii, 1-4.)

Ces paroles ont un sens particulièrement