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Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/151

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les immortelles amitiés

pensée, une prière, effluves que le Ciel nous envoie sans cesse pour nous attirer à lui. Quand, à notre foyer, notre cœur réclame en vain ceux qui s’y asseyaient à côté de nous, que la solitude nous accable, pensons à cette nuée de témoins qui nous entoure ; cherchons parmi eux les visages chéris que nous ne voyons plus, mais qui nous regardent…

Nous les trouverons si, par la prière, nous levons les yeux vers notre Rédempteur comme l’apôtre nous y exhorte, car alors, comme il nous le dit dans le même chapitre, nous nous serons approchés non seulement de Jésus, le Médiateur, mais : « de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du Juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. » (Héb., xii, 22, 23.)

Ces âmes bienheureuses, affranchies de toute souillure et de toute faiblesse, ces élus, ces anges qui forment l’Église triomphante, combien parmi eux de figures familières, héros et saints dont nous avons étudié le cœur et la vie dans le souvenir, les œuvres, les écrits qu’ils nous