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Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/155

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les immortelles amitiés


Vous m’attirez, ô radieuse multitude !
Chaque heure en s’écoulant me rapproche de vous ;
Ce qui charme mon deuil, ma nuit, ma solitude,
          Ce ne sont pas des rêves fous,
Mais une bienheureuse et forte certitude,
          Un pressentiment sûr et doux.

Si votre voix connue et pleine de clémence
M’appelle à l’horizon vers un but surhumain,
L’aube de l’an nouveau comme un espoir immense
          Blanchira le rude chemin .
Qui sous mes pas sans cesse tourne et recommence,
          Et je lui sourirai demain.