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Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/70

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par conséquent de bonheur. Tous sont vivants ! Pleurerions-nous nos disparus comme nous les pleurons parfois si nous étions convaincus qu’ils vivent, sûrs de les revoir ? Ce qui nous sépare d’eux, c’est notre incrédulité, l’incertitude où nous tâtonnons : « Ne crains pas, crois seulement », dit Jésus à Jaïrus ; et à Marthe qui-lui montre le cadavre déjà décomposé de Lazare : « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »