berge, Brelandier, Cornichon, Narembon et
Tanrapier ; je ne compte pas un garçon marchand,
un robuste compagnon, et quelques
autres brochant sur le tout. Ces messieurs ne
devaient pas se rencontrer ; le destin voulut que
je prisse en gros ce que je voulais prendre en
détail. Narembon sortait, après avoir figuré ;
Brelandier attendait pour prendre la place, de
peur qu’elle ne refroidît : il croit entendre un
bruit étranger, et, connaissant la maison, il veut
se réfugier dans l’office, où il se trouve nez à
nez avec Flamberge, qui y était caché ; ils ne
peuvent, comme les anciens augures, se regarder
sans rire.
— Eh ! que venez-vous faire ici ?
— Et vous ?
— Je viens pour ce qui amenait Temponet chez Fanchon.
— Moi de même.
Ils parlent haut, celui qui descend les écoute, ils remontent, voilà un groupe de trois ; mais à l’instant Paillard entre ; et de quatre ; je ne m’étonne jamais, j’offre un terme moyen ; un milieu ; c’est le mien. Pendant qu’on raisonne de l’aventure, l’Agneau, Tanrapier et Cornichon viennent, attirés sans doute par l’odorat, et, regardant l’assemblée qu’ils augmentent, tous partent d’un éclat de rire à briser mes vitres ; je me mets de la partie, et, ferme comme un rocher, je leur dis ;