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OBSERVATIONS SUR L’INFÉRIORITÉ NATURELLE DES CLASSES PAUVRES


Dans une série de travaux dignes d’attention, M. Niceforo a repris l’étude des classes sociales au point de vue somatique et psychique, en retournant en quelque sorte les problèmes posés. On ne peut, évidemment, étudier les classes aisées et les classes pauvres que par opposition, et en comparant dans les deux classes des caractères choisis parmi les plus favorables à l’étude différentielle, mais au lieu d’étudier surtout les classes riches, comme on l’a fait plus habituellement jusqu’ici, il porte surtout son attention sur les classes pauvres, et les prend pour base de ses recherches[1].

Ce n’est pas à cause des origines socialistes de l’auteur, car, chose remarquable, presque tous les spécialistes de l’anthroposociologie ont été des socialistes, et les conclusions les plus aristocratiques sont le fait de démocrates convertis par l’étude des réalités. M. Niceforo a simplement vu, et avec raison, que la question méritait d’être étudiée par

  1. Niceforo : Les classes pauvres, Paris, Giard, 1905 ; Forza e riccheza, Torino, Bocca, 1906 ; Anthropologie der Nichtbesitzenden Klassen, Leipzig, Maas, 1909 ; G. Vacher de Lapouge, Die Entartung in den hocheren und niederen Standen, Politisch anthropologische Revue, 1906.