Page:Vacher de Lapouge - Race et milieu social.djvu/362

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totale que de nos jours. Si l’ensemble de la population était plus blond, la grande prépondérance des blonds parmi les hommes illustres est moins étonnante, ce qui ne diminue d’ailleurs en rien, au contraire, l’importance de leur race à cette époque.

Le fait est bien certain pour la France, où la prépondérance des brachycéphales est un phénomène récent et presque contemporain. Aussi le nouveau livre de Woltmann, die Germanen in Frankreich, n’échappe pas aux mêmes critiques que le précédent. Ce livre marque cependant un très grand progrès. Les points contestables, de fait ou de théorie, sont infiniment rares. J’ai été frappé, en le lisant, de la sûreté des informations et de la maturité des parties doctrinales. On peut encore contester avec raison l’origine germanique de certains noms, ou le degré de germanisme du type de certains personnages, mais tout ce qui est anthropologie ou anthroposociologie est vraiment magistral. L’exposition des idées a un caractère absolument personnel, et l’on voit que l’auteur s’est assimilé d’une manière assez complète tout ce qu’avaient écrit ses devanciers, pour l’avoir définitivement fait sien. Cela n’est plus de l’Ammon ou du Lapouge, c’est du Woltmann. Cette sûreté d’information, cette grande clarté d’exposition, cette autorité méritent d’autant plus d’admiration que ce livre remarquable a été écrit en peu de mois pendant cette dernière année de la vie de Woltmann qui a été marquée par une si prodigieuse activité de production.

La collaboration de Woltmann à la Revue a toujours été fort intense. Il n’y a pour ainsi dire pas un numéro dans lequel il n’ait publié un article. Presque dans tous ces mémoires, on trouve quelque chose d’important à re-