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PRÉFACE XIII

libres, indépendantes alouettes que nous sommes, planons au-dessus de toutes les querelles, de toutes les haines, et ne redescendons vers les plaines que pour chanter aux hommes l’indulgente patience, le courage au labeur entre la tendre justice et la douce fraternité ; que pour chanter au peuple l’infinie grandeur de Dieu dans l’infinie splendeur de sa création... et lui parler aussi de l’amour filial, aveugle, que nous devons à la Patrie.

Et, du fond des Champs-Elyséens, où il voisine avec Béranger, Désaugiers et Dupont, je suis certain que Gustave Nadaud nous criera, dans un joyeux sourire :

« Chansonniers, vous avez raison ! »

Théodore Botrel.

Pont-Aven, 15 mars 1911.