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Page:Vallès - Le Bachelier.djvu/414

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canapé, plutôt que d’être la cible de ces coups d’œil et de ces blagues…

Enfin, voici les témoins !

« Que s’est-il donc passé ? »

On a demandé des pièces à Collinet qui n’en avait pas. Il a dû aller les chercher chez lui.

« Vous avez l’argent ?

— Oui.

— Réglez ces chocolats ! » et je pousse un soupir d’aise.

Je vois que Legrand fait de même.

Il était temps : nous allions nous raccommoder un moment, pour que l’un de nous pût partir en expédition et rapportât cent sous.

J’avais même déjà eu l’idée de lui proposer un duel immédiat et terrible. On aurait tiré au sort à qui serait allé au comptoir et aurait dit à bout portant : « C’est moi qui dois les chocolats. »

Mais si j’avais assez de courage pour le duel à l’américaine, je n’en avais pas assez pour être capable, si le sort eût tourné contre moi, d’approcher du comptoir et de dire : « C’est moi qui dois les chocolats ! »

En route pour la gare de Sceaux !

L’un des témoins connaît par là un endroit, où l’on sera bien.

Mais, quand nous arrivons, le train est parti.

« Si nous allions avec les voitures ?

— Comme on voudra. »


Nous sommes riches grâce au clou !