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BERRY

La rosé’ qu’était grande
Teins bon, etc.
La rosée qu’était grande
Teins bon, etc.
La mouillait jusqu’aux genoux ; etc.

A montit sur un âbe,
Teins bon, etc.
A montit sur un âbe,
Teins bon, etc.
Pour y voir pousser ses choux ; etc.

Mais la branche all’ se casse,
Teins bon, etc.
Mais la branche all’ se casse,
Teins bon, etc.
A tombit dret sur ses choux ;
Teins voilà l’bon bout[1]. (bis)


LA PART À DIEU[2]

Le jour des Rois, les enfants chantaient :

Quoi que j’entends dans ceux maisons
Parmi toute la ville ?
Acoutez-nous, je chanterons.
De la Vierge Marie
Chantez, chantez donc,
Cabriolez donc.

Avisez donc ce biau gâtiau
Qu’il est dessus la table.
Et aussite ce biau coutiau
Qu’est au long qui l’argarde.
Ah ! si vous peuvez
Pas ben le couper,
M’y faut le donner
L’gâtiau tout entier.

  1. Les doux pièrcs publiées ci-dessus sont extraites d’une série de chansons de la Vallée-Noire publiée par {{M.|Laisnel de la Salle dans l’ouvrage Souvenirs du vieux temps, le Berry ; Paris, 1902, in-12.
  2. Les deux chansons qui suivent nous ont été communiquées par M. Hugues Lapaire.