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BERRY

Entrons au jardin solitaire
Qui vit mon enfance bondir
Et, comme les ifs du parterre,
Plus tard ma jeunesse grandir.
C’est bien lu, sous les clématites,
Qu’en partant, Inès, que j’aimais.
Me donna ces trois fleurs petites
Et me dit : « Ne les perds jamais ! »

Je rêve, et sous les clématites
Je vois cette Inès que j’aimais !

Œuvres complètes, 1872.)