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LES POÈTES DU TERROIR

traditions populaires des Frances d’outre-mer (Paris, Maisonneuve, 1886, in-8o) ; Supplément au même ouvrage (ibid., 1888, in-8o) ; Les Légendes, Croyances et Superstitions de la mer (Paris, Charpentier, 1886-1887, 2 vol. in-18) ; Contes de la Haute Bretagne (Paris, Lechevalier, 1894, in-8o) ; Légendes du pays de Paimpol (ibid., in-8o) ; Légendes et curiosités des Métiers (Paris, Flammarion, 1894-1896, en fascic.) ; Bibliogr. des traditions de la Bretagne (Paris, Lechevalier, 1896, in-8o) ; Contes et légendes du pays de Gouarec (ibid., 1897, in-16) ; Petite Légende dorée de la Haute Bretagne (ibid., in-12) ; Légendes loc. de la Haute Bretagne (ibid., 1899, in-12) ; Contes des landes et des grèves (Rennes, Caillière, 1900, in-16) : Contes d’Ille-et-Vilaine et Côtes-du-Nord (Paris, Lechevalier, 1900, in-8o) ; Notes sur la légende d’Is (ibid., in-8o) ; Le Folklore de France (Paris, Guilmoto, 1904-1907, 4 vol. in-8o) ; etc.

On lui doit encore deux recueils de poèmes conçus sur des légendes et superstitions bretonnes : La Bretagne enchantée (Paris, Maisonneuve, 1899, in-16) ; La Mer fleurie (Paris, Lemerre, 1903, in-18).

M. Paul Sébillot a collaboré à un grand nombre de publications ; il dirige actuellement la Revue des traditions populaires.

Bibliographie. — Léon Séché, Figures bretonnes et angevines, M. P. Sébillot, etc. ; 1889, in-8o. — Anonyme, Paul Sébillot, notice extr. du Dictionn. intern. des folkloristes ; Paris, G. Colombier, s. d., petit in-8o, etc.



MER FLEURIE


Séduit par les aspects charmants ou grandioses
De l’humide élément qu’il aime avec ferveur,
Le marin a trouvé des mots pleins de saveur
Pour peindre la beauté de ses métamorphoses ;

Il a des termes neufs inconnus à nos proses :
L’Océan lui rappelle un gai parterre en fleur,
Que le printemps orna de sa riche couleur,
Et s’il n’est point ridé, c’est « une mer de roses ».

Sa surface verdâtre, où se mirent les cieux,
Lorsqu’il la voit de loin, représente à ses yeux
L’herbe que les moutons paissent dans la prairie,

Et lorsque le vent frais sème les flots mutins
De bouquets blancs qui font songer aux aubépins,
On dit à Saint-Malo que la mer est a fleurie ».

(La Mer fleurie.)