Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/137

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La trêve du Seigneur sur la terre soit faite,
Qu’aux fils errants d’Adam s’ouvre un Éden plus beau,
Que la concorde un jour règne parmi les hommes,
Et que la guerre enfin sur la terre où nous sommes
Change en soc son épée et sa torche en flambeau !



IV.



Ô Sire, vous dormez dans cette nuit obscure
Où l’œil plus clair des morts à travers la figure
Lit le mot éternel.
Ô Sire, vous dormez dans ce silence austère
Où le sépulcre prête aux rumeurs de la terre
Un accent solennel.
Mais, ô César, auprès de votre chevet sombre