Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/141

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« Saint Ivan, tu n’as pu défendre mes murailles.
« Saint André, pour orner mes sombres funérailles,
« Seul m’apporte sa croix.

« Car voici que ma main, de fatigue épuisée,
« Ne sait plus manier une lance aiguisée
« Ni le tronçon d’un dard.
« Le souffle du sépulcre est entré dans mon aire.
« Et je n’ai pour linceul, aigle atteint du tonnerre,
« Qu’un lambeau d’étendard ! »

Ainsi, continuant votre route historique,
Voyez tout ce qu’a fait cette armée homérique,
Sous votre astre éclatant,
Soleil dont les rayons, qu’alluma la victoire,
Éclaireront toujours l’horizon de l’histoire. —
Sire, êtes-vous content ?