Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/234

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Ni les chants que mes luths soupirent quelquefois,
Ô poëte, ne sont plus doux que cette voix.

Chœur des anges.

Ô monde, prête-nous l’oreille ; car nous sommes
Toute la vérité.
Gloire à Dieu dans le ciel ! Paix sur la terre aux hommes
De bonne volonté !

Pour les peuples voici qu’à l’horizon se lève
Le soleil inconnu.
La concorde et l’amour remplaceront le glaive ;
Car le Christ est venu.

La promesse des temps enfin se réalise,
Et Dieu reprend son tour.
Le temple obscur s’en va faire place à l’Église,
Comme la nuit au jour.

Pour le monde, épuisé par trop de luttes vaines,
Les portes vont s’ouvrir,
Les portes de la vie, où n’entrent point les haines, —
Et la mort va mourir !