Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/244

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Et, malgré lui, de trouble et de terreur saisi,
Monte à sa citadelle et lui dit : « Me voici ! »

(Montrant le château.)

Elle est là, mon ami, l’hôtesse redoutée.
Sur la montagne sombre elle est enfin montée.

YVOR.

Parle plus bas, Fergus, au nom du ciel ! Parfois
L’oreille des rochers écoute notre voix.

FERGUS.

Elle peut m’écouter, et la nuit peut redire
Au tyran qu’une voix est là pour le maudire,
Et les ondes aux vents et les vents à l’écho
Peuvent jeter ce cri : « Maudit le comte Hacco ! »

YVOR.

Mais parle donc plus bas, ô Fergus, je t’en prie.

FERGUS.

Pourquoi ?

YVOR, (montrant la tour de Jutta).

Pourquoi ?Regarde là cette tour. Je parie