Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/308

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Sous leur dais feuillu, couvert
D’églantines roses,
Quel joyeux et beau concert
Font nos virtuoses !
Ravissant concert, ma foi,
Comme en a fort peu le roi
Sous ses toits moroses :

Symphonie en la majeur,
Avec trois dièses,
Qui te trouble, écho songeur,
Sous tes verts mélèzes ;
Car, vrai cercle des beaux-arts,
La forêt a ses Mozarts
Et ses Pergolèses.

Leurs accords en longs tissus
Flottent dans l’espace.
Le bouvreuil est un dessus,
Le corbeau, la basse.
La fauvette est leur ténor,
Puis le rossignol encor,
Doux chanteur qui passe.