Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/309

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Or voici le mois joyeux
Où toute âme aspire,
Et la terre aux vents des cieux
Fait vibrer sa lyre.
Et tout cœur s’épanouit
À voir l’aube dans la nuit
Doucement sourire.

Mais, tandis qu’au haut des airs
Plane l’alouette,
Il est dans ces beaux concerts
Une voix muette.
Quand les bois sont tous en train,
Que fais-tu, mon luth serein,
Mon charmant poëte ?



Mai 1855.