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Je suis l’abri toujours ouvert.
Je suis la source où l’on s’abreuve
Dans les sables du grand désert.

Désespoirs, tristesses funèbres,
Nuits où l’on s’égare en luttant,
Je suis dans toutes les ténèbres
La douce aurore qu’on attend.



Mai 1855.