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Pauvre fleur à jamais flétrie ! Sur le sable tu dors sans vie, Plus d’amants pour toi désormais ; Plus de parfum qui les invite... Ah ! qu’une fleur se Fane vite ! Lise, ne l’oubliez jamais ! Février 1823.


Vasco de Gama.

A Victor Hugo.


Steure, muthiger Segler.
Schiller.


 
« Eh quoi ! raser toujours ce timide rivage ?
» Toujours aux mimes bords lier mon esclavage ?
» Je veux la haute mer aux rapides courants,
» La haute mer avec ses tournoyantes plaines,
» Avec ses aquilons fatiguant leurs haleines
» A remuer les flots errants !

» A l’étroit, ici, je respire,
» Comme un captif dans sa prison ;
» Il faut à mon âme, l’empire,
» L’empire d’un large horizon ;
» Un ciel plus haut où son vol plonge,
» Des grèves plus vastes que longe
» Mon navire aux brillants anneaux ;
» Des vagues où trouvent mes voiles
» Des météores pour étoiles,
» Les feux de l’éclair pour fanaux !