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LA TERREUR DU FOUET

mettre ce châtiment grossier. Son éducation lui interdisait d’approuver la nécessité des peines corporelles. Elle avait le cœur serré, surtout à cause de l’indécence de cette exposition d’un derrière. Mais, à l’instant même, elle s’était dit, avec un gros soupir, que maintenant, elle aussi, était du peuple et qu’elle ne pouvait exiger de ses compagnes une retenue qu’elle allait sans doute perdre aussi dans son existence d’ouvrière.

Voilà ce que Mme Klotz avait lu sur le visage expressif de Marthe, comme dans un livre ouvert.

Elle se promettait d’entreprendre la jeune fille là-dessus et de s’instruire sur la véritable signification, lorsque l’arrivée imprévue et soudaine de M. Nicolas ne lui en avait pas laissé le temps.

Comment faire pour profiter de cette aubaine inespérée ?

M. Nicolas se présentant le jour même de l’entrée en fonctions de la jeune et jolie Marthe, vierge incontestablement, c’était vraiment trop beau. La bonne Mme Klotz ne pouvait espérer rien de mieux. Elle craignait simplement que la ren-