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Page:Van Rod - La Terreur du fouet, 1909.djvu/148

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LA TERREUR DU FOUET

che, ignorée jusqu’ici et, notant cette sensation si remarquable qu’il éprouvait, il sut gré à Mme Klotz de la lui avoir procurée. Cependant il lui tardait d’être seul avec la petite Marthe, en doux tête-à-tête dans ce salon qui le tentait plus que jamais par un air engageant qu’il ne lui avait jamais connu.

C’est ce qu’il disait à la patronne, avec des clins d’œil significatifs. Elle, ne voulait que la satisfaction d’un si bon client. Elle criait à Trichard :

— En voilà assez. Poussez-la dans le salon. Asseyez-la sur le sopha, et revenez ici, car peut-être qu’on aura encore besoin de vous. Si elle ne veut pas obéir ce sera à recommencer.

Trichard faisait comme la patronne le voulait et, en asseyant Marthe sur le sopha dont l’étoffe fraîche parut un baume aux pauvres fesses endolories, il criait :

— Madame croit que tu n’obéiras pas au Monsieur ! Alors il paraît que tu ne veux pas obéir ! Vas-tu répondre ? Mais réponds donc, ou je te mange le nez.