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Page:Van Rod - La Terreur du fouet, 1909.djvu/149

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LA TERREUR DU FOUET

Il la secouait comme un paquet. Et l’enfant gémissante, terrorisée à nouveaux frais, hurlait :

— Oui ! Oui ! Tout… Tout ce qu’on me dira… Tout, je le ferai… Je le ferai… Oh ! Laissez… Laissez-moi, je vous en prie… Monsieur… Monsieur… laissez-moi.

Un véritable hoquet de sanglots convulsifs la secouait. Trichard disait :

— Je crois bien qu’elle obéira. D’ailleurs, je suis là. Le Monsieur n’a qu’à appeler. Je viens et ce ne sera plus avec la main. Ce sera avec le fouet. Je t’enlèverai toute la viande du derrière. Faites voir, Madame, le beau fouet avec lequel je l’étrillerai, si elle ne veut pas faire tout ce que le Monsieur voudra.

— Voilà ! Voilà ! fit Mme Klotz, riant de la bonne idée de Trichard.

Elle apporta une forte verge de bouleau, touffue et longue, la donnait à Trichard qui, devant Marthe terrifiée et toute recroquevillée par la peur, sur ce sopha où il l’avait assise, coupa l’air d’un revers furieux qui rendit un horrible sifflement.