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LA TERREUR DU FOUET

— C’est toi.

— Tu vois bien.

— Qu’est-ce que je vois. Je ne saisis pas du tout le rapport… Ah ! oui. Je vois où tu veux en venir. Tu veux dire que je te rends responsable de tout ce qui m’arrive dans cette boîte.

— Dame !

— Tu es injuste, ma chérie. Non, n’ajoute pas cette peine à tout ce que je souffre. J’en ai déjà ma part, et largement.

Tout en causant, Marguerite était arrivée, toujours accompagnée de son amie, devant la maison paternelle. Une sordide maison lépreuse, dans une rue sinistre. Là, au quatrième étage, cinq êtres humains s’entassaient dans une misérable chambre où régnait l’odeur du renfermé, de la sueur humaine et des légumes aigris. C’était dans cette atmosphère empuantie qu’avait librement poussé la fleur parisienne, la jolie Marguerite, à la séduction affinée et coquette.

C’était à ne pas le croire et c’était ainsi. Paris est plein de ces contrastes. Et puis, est-ce que