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LA TERREUR DU FOUET

— Je les envoie au bain.

— Ah ! oui ! C’est ça que tu fais ! Salope ! propre à rien ! Fainéante qui nous laisserait tous crever de faim, alors qu’avec un peu de complaisance tu devrais nous rapporter de l’argent à plein tablier. Ah oui, c’est comme ça que tu es malhonnête avec les gens du monde. Car, je parie, moi, qu’ils sont très chic ces vieux Messieurs. Et tu les envoies au bain ! Tiens ! voilà un savon pour toi… Et puis un autre… Et encore… Tu sauras ce que c’est d’aller au bain quand c’est mézig qui le prépare. Tiens !… Tiens !… Tiens !… Empoche ça et puis ça, salope.

Il la giflait à tour de bras. Sa large main s’étalait sur les joues pleines en claques retentissantes, avec une répartition égale et équitable sur la joue droite et sur la joue gauche de l’infortunée Marguerite dont la tête vacillait comme le balancier de la pendule. Elle hurlait de son mieux, mais sans espoir d’une délivrance, sans possibilité d’une quelconque intervention.

Car, chose triste à dire, dans ces quartiers