Page:Van Rod - La Terreur du fouet, 1909.djvu/91

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II

— Il le faut !… Il le faut !… Non, ma chérie ! À seize ans, vois-tu, on ne sait encore ce que l’avenir vous réserve. Personne ne peut le dire ou le prévoir. Tu peux rencontrer un homme jeune, beau, riche qui se met à t’adorer et te le prouve.

— Méchante !

— Laisse donc cela ! Ces choses-là n’empêchent en rien le sentiment. Nous nous aimerons toujours. Ou, du moins, maintenant nous nous figurons qu’il en sera ainsi… Ce qui est tout comme !… Mais une femme a besoin d’un homme. Il faut qu’elle ait son protecteur. Il y a pas à dire, il y a pas à faire, c’est la loi de nature.