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Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/22

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. .( 22> . rodent dans les environs, ils vont venir. Àh î ce èont de drô* les de gens allez. Il y a des hommes, des femmes, des en- lans î les femmes dansent, sè battent à l’épée avec des Sa¬ bres ; les hommes portent des triangles, des musettes, des cornes .. des cornemuses ; les enfans sautent en l’air , r’tom- bent par terre... il n’y a rien d’plus drôle... Je n’crains qu’une chose.\t! EVRARD.\t, Que crains-tu ? ,\tSIMPLET. La visite d’un homme.\t. EVRARD. Un homme î SIMPLEX. Oui , d’puis queuquës jours il habite dans la forêt une ma¬ sure abandonnée : si vous l’voyez avec ses longs cheveux noir s , sa barbe épaisse, ses mauvais vêtemens, et pis ses yeux... Ah ! queux yeux! .\tEVRARD. Est-ce un malfaiteur ? SIMPLET. - Non , il est conpu. Il a montré aux gardes de la forêt des papiers qui attestent qu’il est süjet du duc de Nesle, not’voi- sin... c’est tout bonnement un homme farouche... il R’fait d’mal à personne, mais ça n’empêche pas que} venait montrer sa vilaine figure au milieu d’une fête... EVRARD.\t• Que diable veux-tu -qu’il vienne faire parmi tant de monde?... Mais, dis-moi donc, Simplet? depuis ce matin t\tque je suis arrivé et que je contemple tous les apprêts dont tu t’es chargé , j’ai fait.une réflexion. x\tSIMPLET. Laquelle ? .\tEVRARD. ” Des bohémiens... un repas... qui paye tout cela ? SIMPLET. ' x\tOh t ça.. . c’est mon secret. E V R A R D. Ou^... eh bien ! je veux le savoir, moi... ce secret. SIMPLET.\t, -\t' Poùr le coup, frère, quoique je n’soie que l’cadet, vous < outrepassez la limite de vot* autorité fraternelle. ,\tEVRARD. '\tJe sais que tu aimes madame la Duchesse , mais prends garde, Simplet, de t’embarquer dans quelque intrigue qui pourrait te compromettre. Je craias que tune sois l’izisiru- , ’\tment...\t.\t, \ ’ 1 ‘ / Digitized by .. )ogle