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Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/29

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/ ( »9 > •\t.\t-, Couci surtout l’ignore $ je veux moi-même l’en instruire... On tient, c’est Clotilde. Ah ! l’approche de cette fête redou¬ ble encore ma rage. EVRARD.'\t1 ' Entres cfie* moi, seigneur, vous pourrez voir ce qui va se passer ici, et la porte du fond’, qüi donne sur le jardin , pourra vous être utile dans le ca's où vous voudriez vous échapper. FRÉDÉRIC. O mon dieu ! donne moi la force dè Supporter leur pré¬ sence.\t!\t' EVRARD. Entre* vite. S CE N E X 1. EVRARD., Infortuné Frédéric ! Mais çpmment pourrai-je contenir mon indignation à l’aspect de l’odieux Raoiil !... Ef Clotilde, r cette femme que jusqu’alors j’avais Cru le modèle de toutes les perfections, serait-el7le criminelle en effet !... Cruelle incertitude,! Mais observons bien , et pénétrons , s’il se peut, ce mystère d’iniquité... Les voici,\ti S C E NE X I I. GLOTIlîDE , RAOUL, COUCI, THIBAUT, EVRARD , ‘ROGER, SIMPLET , ANSELME , Dames de la suite!de Clotilde, Pages , Officiers , Paysans des deux sexes. ( Les 'Villageois entrent en dansant i Clotilde est entre Raoul et Couci. ) a\tsimplet. Nous v’ià... noua v’ià... Ah ! ça , à vôus, frère,à vous. EVRARD. Souffre*, madamOx, qu’un homme qui fut autrefois au ser-

  • vice de votre époux soit en ce moment l’interprète de vos

fidèles vassaux, et qu’il vous exprime en leur nom les -sen- timens dont ils sont pénétrés pour votre auguste personne. Ah ! pourquoi la mort de monsieur le Duc nous prive-t-elle du plaisir de lui offrir , comme à vous , les vœux que nous formons pour votrexbonheur ? CLOTILDE.\t\ Hélas ï\t|\t, Raoul. Evrard , c’est mal prendre votre tems... E V R A RD» Madame la Duchesse ne saurait m’en vouloir, seigneur, de*rappeler à son souvenir un époux qui lui fut si cher. » L u; X