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Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/41

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que le jour reparaisse , je vous lè ferai connaître.•» Allons , je vôis que je vous serai utile de plus d’une manière.\t. THIBAUT. Je compte sur toi. Je te laisse et je rentre au château. A dix heures | à l’entrée de la forêt. .\tFREDERIC. A dix heures , à l’entrée de la forêt. ( Thibaut sort. ) 'SCENE ÏX. FRÉDÉRIC. Il eet parti ! respirons un moment. Ah ! combien il m’en a coûté pour jouer à ses yeux le TÔle d’un scélérat i mais je n’avais point à balancer , il fallait sauver mon ami, un autre pouvait être chargé de l’exécution de leurs affreux complots et Couci tombait sous leurs coups. ( il tire ses tablettes et écrit. ) Hâtons-nous de l’instruire de leurs trames perfides ! qu’il connaisse les dangers qui l’environnent ! Evrard inquiet sur mon sort ne peut tarder à reparaître... C’est lui que je char. gérai de la remise de ces tablettes... On vient, je crois..• Fuyons !•». Mais, non , c’est Evrard lui-même. / S C E N E X X I. EVRARD,FRÉDÉRIC. S V R A R D. Eh ! quoi, seigneur , encore ici ! Ah ! combien j’ai trem¬ blé pour vous lorsque j’ai Vu Raoul vous chercher dans la chaumière. Eb bien ? vous avefc entendu Clptilde ; vous avez été témoin de son indignation à la vue de cette inscription fatale, pourriez-vous penser encore qu’elle soit coupable. FREDERIC. Non, Evrard , non. Les soupçons que j’avais formés sur Clotilde ont dispdïu : je ne vois plus en elle qu’une victime de l’astucieux Raoul : son effroi , sa douleur m’ont convaincu de son innocence, et je suis au comble de mes vœux. EVRARD. Eh bien ! seigneur , courez au château : paraissez aux yeux d’une épouse éplorée , et que votre présence mette un terme à sa douleur.\t' =\t' FREDERIC. Ab ! cher Evrard , si je n’écoutais que mon amour et mon impatience , je volerais à l’instant dans ses bras ; mais Couci, cet ami vertueux contre qui sont dirigés les poignards de ces assassins, le laisserai-je exposé aux dangers qui le menacent! non , il faut , avant tout, l’arracher à la mort qui plane sur 8a tête. Due de Nevers.\t- F /