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Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/6

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( 6 ) SCENE III. SIMPLET, TH IB A UT. ( Thibaut entre ; ilu Pair sombre , le regard en-dessous. ) thiBaut, à Simplet. L’ami ! êtes-vous du château ?\t~\t, s I M P l B T. Si j’sommes du château ?\t( Thibaut, brusquement. Répondez !\t\\tz s implet, offensé. Oui , oui... j’sommes du château, et l’preiniergarçon jar¬ dinier... rien qu’ça. THIBAUT.*\t- Tant, mieux... Vous pouvez donc me faire parler au sti- gneur Raoul ? simplet. /\tÇa n’est pas difficile : entrez dans la galerie , vous y trou¬ verez quelques domestiques qui vous mèneront droit à lui» <\tTHIBAUT.\t- l Faites moi le plaisir, mon ami , de l’avertir que son fidèle serviteur vient d’arriver et qu’il l’attend ici.

  • \tsimplet.

Ah ! c’est en particulier qu’vous vouiez lui parler ? 'THIBAUT. C*est cela même. $ T M PXL B T. En particulier d’vant personne? j’y suis... Restez-là , ja z reviens à l’instant. ( A part. ) Pourquoi donc ce mystère ?... fila foi , ça ne me regarde pas. ( Il entre dans l3intérieur du cidteau. ) S G E N E IV: X '\tTHIBAUT. Que de mouvement dans ce château et aux environs ! C’est sans doute quelque fête qu’on prépare. Parbleji, je ne m’attendais pas à me voir encore une fois à la cour * moi rqui ai , grâce à mes talens , acqui? assez de bien pour vivre in-

  • > dépendant ; mais la lettre de sire Raoul , mon ancien maî¬

tre , est pressante et bien fuite pour me détermine» à quitter ma retraite. En conscience, je ne pouvais , sans ingratitude , me refuser à ses prières... Relisons son billet. ( Il tire fa let¬ tre de sa ceinture et lit. ) « Mon cher Thibaut, les services » que tu me rendis autrefois ne sont point effacés de ma mé- \\tmpire, et j’ai aussi conservé le souvenir de ton dévoue- » ment : je reclame en ce moment l’un et Vautre. Le sort